Mardi 27 octobre, nous avons adopté le projet de loi de financement de la sécurité sociale: un budget musclé afin de faire face à la situation sanitaire actuelle. Ce budget nous permet aussi, à travers l’adoption de mesures sociétales, d’accompagner l’évolution de notre pays.
Nous avons entendu les soignants qui réclamaient des moyens supplémentaires. Les soignants seront désormais mieux rémunérés, avec une augmentation mensuelle de 183€ (90€ dès septembre, 93€ en décembre – et non plus en mars comme prévu initialement). Les soignants qui font des heures supplémentaires ou renoncent à des jours de congés bénéficieront d’une compensation financière: majoration de 50% des heures supplémentaires (rémunération horaire qui passe de 20 à 30€ nets pour un infirmier, et de 12 à 20€ pour un aide-soignant).
Le PLFSS prévoit aussi une enveloppe supplémentaire de 2,4 milliards d’euro pour l’ONDAM (en plus de la hausse de 10 milliards d’euros déjà prévue en 2020). Cela permettra l’ouverture de 4.000 lits à la demande.
200 millions d’euro ont aussi été attribués aux aides à domicile. Les aides à domiciles assument un rôle central au sein de notre société puisqu’elles permettent le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. Leur dévouement exceptionnel auprès de nos membres les plus fragiles méritait d’être récompensé. Leur engagement nous oblige tous, c’est pourquoi nous avons obtenu ces 200 millions. Ce nouveau concours financier est pérenne puisque cette somme sera versée chaque année aux départements. Ces 200 millions permettront aussi d’améliorer l’attractivité des métiers de l’aide à domicile.
De plus, afin de répondre à la crise du Covid, 2,4 milliards d’euros sont prévus en plus, pour nos hôpitaux et 4 milliards d’euros pour l’achat de vaccins, de masques et de tests en quantité suffisante.
L’allongement du congé paternité de 14 à 28 jours constitue la mesure phare de la branche famille du PLFSS. Le congé de 7 jours est désormais obligatoire, pour qu’il soit accessible à tous, notamment aux salariés dont le contrat est précaire, et dont le taux de recours à ce congé était très faible.
La prime de naissance sera versée deux mois avant l’accouchement (et plus deux mois après). D’environ 950 €, elle permet aux familles les plus modestes d’accueillir leur enfant dans les meilleures conditions. Elle leur permettre d’anticiper ces achats et leur évite d’assumer seules les dépenses pour les équipements nécessaires.