J’ai alerté par courrier Monsieur Philippe Mahé, préfet du Finistère sur les pollutions récurrentes de l’eau dans notre département. Que ce soit la pollution de l’Elorn, jeudi 3 septembre au Relecq-Kerhuon par un bateau accidenté. Ou bien l’incident du méthaniseur de Châteaulin l’été dernier, ces incidents reviennent trop souvent dans notre actualité territoriale.
J’ai donc demandé au Préfet que les pollutions de l’eau dans notre département soient plus durement sanctionnées. Les articles L216-6 et L432-2 du Code de l’environnement qui répriment le déversement de substances nuisibles dans l’eau doivent être appliqués strictement.
Des mesures doivent être pises par les exploitants de cette ressource naturelle. L’objectif étant de garantir la sécurité absolue de l’eau potable, mais aussi de nos cours d’eau. Les exploitants, mais aussi les usagers de l’eau sont responsables des dommages écologiques qu’ils créent. Dès lors, il convient de renforcer les contrôles en amont afin d’éviter la survenance de ces catastrophes.
Le réchauffement climatique fragilise déjà dangereusement la ressource en eau. L’homme ne doit donc pas y ajouter sa propre pollution et gaspiller ainsi une ressource à protéger.
Les associations de défense de l’environnement peuvent compter sur mon soutien et ma vigilance concernant la protection de la nature.