La formation professionnelle est au cœur des défis économiques et sociaux. C’est pour les entreprises un levier majeur de compétitivité et de transformation pour faire face efficacement aux mutations économiques. C’est également : une entreprise qui forme ses salariés, c’est une entreprise qui s’adapte et qui évolue. Pour les personnes, l’opportunité de développer et d’adapter leurs compétences, pour garantir leur employabilité et faciliter leur mobilité.
Le problème majeur rencontré aujourd’hui par les TPE-PME est l’inadéquation entre les postes à pourvoir et les capacités des demandeurs d’emploi ou des salariés déjà dans l’entreprise. L’alternance qui pourrait apparaître comme une solution d’insertion progressive se heurte également à des contraintes. Afin de rapprocher l’offre et la demande d’emploi, l’État a décidé d’engager un programme de 15 milliards d’euros pour améliorer la formation professionnelle initiale et continue. La Ministre du Travail a déjà mené une concertation avec les acteurs de la formation (organisations professionnelles, syndicales, CCI, CMA, Régions, OPCA, Éducation nationale, …).
En parallèle et à la demande de la Ministre, nous, les parlementaires, menons d’autres consultations en circonscription. En effet, étant au plus près du terrain, les acteurs locaux de la formation (chefs d’entreprise, centres de formation, financeurs, institutions, personnes en formation…) savent mieux que personne ce qui fonctionne et dysfonctionne dans le système actuel et sont à même de proposer des idées novatrices.
Six thématiques ont été abordées :
- Orientation et attractivité des formations ;
- Statut et contrat ;
- Gouvernance et financement ;
- Adaptation des formations ;
- Réforme du Compte Personnel de Formation et Validation des Acquis de l’Expérience.
Lors de l’atelier « formation » du 2 février 2018 à Lesneven, les participants ont travaillé en sous groupes de 6/7 personnes pour proposer des idées novatrices sur ces thématiques. J’ai restitué l’ensemble des idées proposées dans un rapport transmis au cabinet de la Ministre du Travail.