Le monde, la France, font face à une menace sanitaire inédite que l’OMS qualifie désormais de pandémie et dont elle estime désormais que l’épicentre est l’Europe.
Ce dimanche 15 mars 2020, on dénombre 5 423 cas confirmés. Plus de 400 cas graves sont hospitalisés et 127 personnes sont décédées. Les formes graves sont signalées chez des personnes âgées ou fragiles mais également chez des adultes sans pathologies antérieures.
Nous sommes à présent en phase épidémique qui correspond à une circulation active du virus sur le territoire. L’ensemble du système sanitaire hospitalier et de ville, ainsi que les établissements médico-sociaux sont mobilisés pour protéger les populations fragiles, assurer la prise en charge des patients sans gravité en ville, et des patients avec signes de gravité en établissement de soins.
Il est encore temps de modifier nos comportements pour nous protéger individuellement et collectivement. Nous devons prendre des mesures fortes et courageuses : chacun est l’acteur de sa protection et de la protection des autres.
Tout le gouvernement est mobilisé pour limiter les conséquences : organisation des cours, les AssMat restent ouvertes, mise en place du télétravail,… les structures qui accueillent des enfants en nombre réduit ne présentent pas de risques (seuil établi scientifiquement à des structures de moins de 10 enfants).
La France poursuit sa stratégie de retardement du pic épidémique. Les mesures prises le seront jusqu’à nouvel ordre en coopération avec les experts et les médecins.
Concernant les réserves dans les supermarchés, il faut comprendre l’inquiétude des Français mais il faut garder le bon sens, la vie va continuer. Il faut avoir confiance dans la capacité de notre pays à franchir ces difficultés dans le calme. L’immense majorité des personnes qui seront en contact avec le virus vont guérir.