La commission des affaires économiques, à l’Assemblée nationale, a auditionné le 11 juin Jean-Dominique Senard, président du groupe Renault.
Après un échange sur le plan de soutien gouvernemental pour la filière automobile, j’ai pu l’interroger sur l’avenir de la Fonderie de Bretagne et de ses salariés.
« On ne peut pas en même temps demander un débat et une coconstruction avec les équipes locales, sur le terrain, et demander en même temps qu’un patron ait la solution toute trouvée. Il y a un problème cohérence. J’en reste à ma logique qui est celle du dialogue social. »
Le président du groupe Renault a confirmé que cette société « n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault. »
Il s’est cependant engagé à « trouver les voies et moyens, pour que les personnes qui travaillent sur ce site puissent avoir un avenir professionnel favorable ».