En ce jour historique, le Parlement s’est réuni en Congrès ce lundi pour inscrire la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution. Notre pays est le premier à rendre ce principe intangible et inamovible. Ailleurs, comme nous le constatons ces dernières années, ce droit peut reculer. En France, si nous ne sommes pas collectivement attentifs, ce que traduit cette évolution du droit, rien n’empêche d’imaginer un recul semblable. La date du 4 mars 2024 restera dans nos mémoires, celle qui octroie de manière irréversible une liberté acquise pour toutes les femmes de notre pays.
Ne croyons pas que le combat est gagné, car en dehors de nos frontières, comme à l’intérieur de nos frontières, certains obscurantismes, que nous croyions appartenir au passé, s’opposent à la liberté des femmes de disposer de leurs corps.
Nous espérons qu’à l’exemple de la France, d’autres États inscriront l’émancipation féminine dans le temps long des règles de droit et que ces progrès deviendront des acquis universels.