En cette Journée mondiale de l’environnement, l’Assemblée nationale a décidé de mettre la biodiversité à l’honneur.
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, et le confinement qui en a découlé, a apporté un répit à la biodiversité. Moins de bruit, baisse de la pollution, arrêt de la fréquentation des plages et des espaces verts : cette situation inédite a été bénéfique à un grand nombre d’espèces menacées ou quasi-menacées en France. Un exemple avec le gravelot à collier interrompu, espèce classée vulnérable sur le territoire français, qui, sur les côtes finistériennes, a pu étendre son espace de nidification en raison de la fermeture des plages.
La reprise de nos habitudes à la sortie de ce confinement ne doit pas nous faire oublier la fragilité de l’écosystème dans lequel nous évoluons. Les associations sont nombreuses à appeler à la plus grande vigilance face à la destruction involontaire des espaces naturels.
Certains élus locaux se sont également mobilisés. Plusieurs arrêtés municipaux ont été pris dans le département pour interdire l’accès à certains sentiers côtiers et certaines plages pour protéger la nidification des oiseaux. Une belle initiative qui fait réfléchir sur la manière dont nous devons occuper l’espace pour protéger la planète.