Alors que la France est marquée par la reproduction de la pauvreté avec une jeunesse vulnérable, l’augmentation des dépenses sociales ne suffit plus à faire reculer le taux de pauvreté. Ce dernier est reparti à la hausse depuis ces 20 dernières années. Selon l’INSEE, la France compte 3 millions d’enfants pauvre en 2015.
Face à ces constats alarmants, une refonte de notre système de minima sociaux et de nos politiques d’accompagnement semble nécessaire.
C’est ce que propose le Gouvernement à travers la Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, que le Président de la République a présenté hier, jeudi 13 septembre 2018.
Extension de la CMU-C, allongement de la période de formation, extension de la garantie jeunes, contrats d’insertion par l’activité économique, etc. Cette stratégie expose plusieurs mesures phares déclinés dans 5 engagements forts :
- Engagement n°1 : L’égalité des chances dès les premiers pas (Budget : 1,24 milliard d’€) ;
- Engagement n°2 : La garantie des droits fondamentaux des enfants au quotidien (271 millions d’€) ;
- Engagement n°3 : Un parcours de formation garanti pour tous les jeunes (439 millions d’€) ;
- Engagement n°4 : Des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l’activité (4,97 milliards d’€) ;
- Engagement n°5 : Un investissement pour l’accompagnement de tous vers l’emploi (1,04 milliard d’€).
La réussite de cette stratégie dépendra de la mobilisation collective des acteurs agissant sur le terrain pour les publics les plus vulnérables.
Dès la fin de l’année 2018, et tout au long du quinquennat, les mesures de la stratégie pauvreté seront engagées par les ministères et grâce à la contractualisation avec les collectivités territoriales.