La colère des Gilets jaunes s’est manifestée par plusieurs rassemblements ce week-end dans le Finistère. La vie quotidienne est parfois difficile pour de nombreux français, qui doivent veiller à chaque dépense.
Le Gouvernement et les députés ont entendu cette colère. Des mesures ont notamment été prises pour renforcer l’accompagnement social vers la transition écologique.
Une prime à la conversion renforcée
La prime à la conversion est renforcée pour rouler en polluant moins : 2 000 € pour l’achat d’un véhicule plus propre – essence ou diesel – ou électrique ou hybride. Neuf ou d’occasion. Pour celles et ceux, non imposables, qui font 60 kms aller-retour par jour pour aller travailler, une « super-prime » est créée : vous pourrez percevoir 2 000 à 4 000 voire 5 000 € si vous achetez un véhicule électrique ou hybride ; neuf ou d’occasion. Près de 250 000 personnes devraient percevoir cette prime d’ici la fin de l’année. Nous souhaitons qu’un million de Français en bénéficient car nous devons accélérer le renouvellement du parc automobile.
Des actions en faveur du chauffage des plus modestes
Pour celles et ceux qui ont du mal à payer leur facture et pour les aider à sortir des modes de chauffage polluants et coûteux, le chèque énergie est augmenté et élargi. Au total, 3,6 millions de Français non-imposables toucheront un chèque de 200€ en moyenne. Les imposables les plus modestes, comptant 2 millions de personnes, recevront, quant à eux, 60€ en moyenne. Mieux encore : le remplacement des chaudières au fioul sera encouragé avec l’objectif de toutes les supprimer dans les dix ans qui viennent.
Le Gouvernement réduit le coût de vos déplacements
Le barème kilométrique est amélioré pour celles et ceux qui n’ont pas le choix et roulent beaucoup pour aller travailler. Les financements versés par les collectivités territoriales au transport par véhicule seront défiscalisés et le covoiturage encouragé : un forfait de 200 € par an sera mis en place dès le 1er janvier 2019, pour exonérer de cotisations sociales les entreprises qui rembourseront les frais de covoiturage de leurs salariés.
Pour autant, le gouvernement et la majorité à l’Assemblée nationale ne renoncent pas à la politique volontariste initiée il y a dix-huit mois.
Une politique volontariste qui répond à un double défi
Notre pays doit dans le même temps répondre à un double défi :
- Réduire notre dépendance au pétrole. Elle coûte chère et nous soumet aux variations du prix du baril, qui est lui-même soumis aux tensions internationales. Les hausses du prix du carburant de ces dernières semaines étaient dues à 75% à l’augmentation du cours du pétrole.
- Engager résolument notre pays dans la transition écologique. Notre responsabilité collective – élus comme citoyens – est de sortir des énergies fossiles. L’émission de particules fines occasionne près de 50 000 décès prématurés par an ! L’équivalent de la population d’une ville comme Annecy ou Laval !
Il y a un autre choix qui constitue le cœur de notre politique : nous taxons le carbone, mais pas le travail. Des gains réels, concrets et durables de pouvoir d’achat sont permis par la baisse de la taxe d’habitation, la suppression des cotisations chômage sur la fiche de paie, et bien d’autres mesures que nous avons prises depuis notre arrivée aux responsabilités.