Mardi 12 octobre a été publié le décret interdisant les emballages pour les fruits et les légumes. Attachée aux valeurs de protection de l’environnement, j’ai déposé et défendu en 2019 un amendement à l’article 10 du code de l’environnement dans le cadre de sa mission de rapporteure de la loi AGEC. (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.)
L’amendement était le suivant : «À compter du 1er janvier 2021, Tout commerce de détail exposant à la vente des fruits et légumes frais non transformés est tenu de les exposer sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique. Cette obligation n’est pas applicable aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kilogramme ou plus ainsi qu’aux fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac dont la liste est fixée par décret.» La date a été repoussée au 1er janvier 2022 et plus tard pour les fruits et légumes les plus fragiles. Ce délai a permis à l’Interprofession d’accélérer ses recherches de solutions . En local, des coopératives comme Savéol et la Sica Saint-Pol ont anticipé la mesure en proposant des barquettes carton ou en favorisant le vrac .
À une époque où la réduction de nos déchets quotidiens s’avère indispensable pour la protection de notre environnement, la pratique consistant à exposer à la vente des fruits et légumes conditionnés dans un emballage plastique apparaît comme difficilement justifiable dans une majeure partie des cas. Je me félicite de l’adoption de l’ amendement que j’ai porté qui ouvre la porte à une sortie du plastique jetable dans les décennies à venir.
Le décret signé par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, permettra d’appliquer en cas d’infraction des sanctions allant jusqu’à 15 000 € d’amende pour ses auteurs.
Ce sont avec des mesures simples et de bon sens que nous pourrons diminuer durablement notre impact sur l’environnement !