Le 8 août dernier, le GIEC a rendu public les conclusions de son rapport sur les sols de la planète.
Ces dernières sont alarmantes. un quart des terres sont dégradées par les humains. Trois quarts des sols émergés non englacés subissent notre exploitation, un quart est considéré comme dégradé. De plus, l’urgence climatique n’a jamais été aussi forte puisque les terres se réchauffent plus vite que la moyenne mondiale. Les continents ont vu leur température de surface croître de 1,53 °C en moyenne.
Parmi les recommandations du GIEC, un changement d’alimentation et de modèle agricole. La surproduction et surconsommation ont des conséquences majeures en matière d’émission de gaz à effet de serre. Le gaspillage alimentaire est un désastre aussi bien économique, éthique qu’écologique.
En juin dernier, les conclusions de mon rapport d’évaluation de la loi de 2016, pointaient déjà du doigt la nécessité de renforcer la politique publique de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Le Gouvernement a récemment présenté en Conseil des ministres un projet de loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire, qui devrait représenter un pas important pour changer notre modèle de consommation et de production, et ainsi pour contrer les bouleversements qui subissent notre planète et son climat.
Mon objectif est de renforcer le volet alimentaire de cette loi avec les différentes propositions issues de ma mission d’évaluation.