C’est quand le bonheur ?
La Bretagne est une terre de festivals. Chaque année, l’été est rythmé par ces évènements qui ont chacun leur âme. Du plus connu, les Vieilles Charrues à Carhaix, au Kan Ar Loar de Landerneau, ces festivals célèbrent toutes les cultures. Les Vieilles charrues attirent 270 000 festivaliers de toutes générations confondues, séduits par sa programmation éclectique et son ambiance chaleureuse. Son organisation repose sur le travail remarquable de près de 7000 bénévoles. D’autres, comme la Fête du Bruit, à Landerneau, réunit aussi près de 50 000 festivaliers.
En 2020, l’élan a été stoppé par le coronavirus. Les organisateurs ont connu une année noire. C’est aussi le cas de toutes les entreprises qui aménagent les lieux, qui apportent la lumière et le son comme Audiolite à Guipavas, désespérée de vivoter. Artistes et techniciens, …tous sont touchés. Or, ces personnes ont plus que jamais besoin de produire et de créer.
La ministre l’avait annoncé en février dernier: il y aura bien « une saison des festivals en 2021 ». Ces mots ont redonné de l’espoir. Un espoir, hélas, très vite assombri par l’arrivée de nouvelles restrictions et les incertitudes qui les accompagnent.
Je me suis faite le porte-voix de ce secteur culturel que sont les festivals, et c’est leur cri d’alarme que j’ai lancé. Les festivals représentent tous les arts, de la musique traditionnelle à la musique électronique, du théâtre à la danse, du cinéma à la BD, …Vivier culturel, disséminé sur l’ensemble du territoire français, le secteur est au point mort et les festivaliers orphelins. Les plaisirs leur sont interdits.
La majorité des festivals pourra se tenir cet été
Roselyne Bachelot l’a assuré: « Nous entrons dans une période où la norme est la réouverture, et la majorité des festivals pourra se tenir cet été. » Reste cependant à définir la trajectoire d’allègement des protocoles sanitaires.
Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre via le lien suivant: bit.ly/2QJHrVp