Le Grenelle des violences conjugales s’est ouvert le 3 septembre dernier et se poursuivra jusqu’au 25 novembre prochain, journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Le Grenelle doit conduire à prendre des mesures répondant à trois objectifs : Prévenir les violences – Protéger les victimes – Punir
Il est important de recueillir les témoignages et surtout les solutions de terrain des victimes et des acteurs engagés dans la lutte contre les violences.
Dans le cadre de cette démarche, j’ai organisé avec mon collègue parlementaire, Gaël Le Bohec, Député de Redon une table-ronde sur le Grenelle des Violences Conjugales en milieu rural, délocalisé à Plougourvest.
En amont de cette table-ronde ; nous sommes allées à la Gendarmerie de Landivisiau pour que les gendarmes nous présentent les modalités d’accueil et de prise en charge pour toute personne victime de violences intra familiales dont font partie les violences conjugales. Ce travail d’accueil et de réception de la plainte s’accompagne souvent par un accompagnement par l’intervenante sociale de gendarmerie qui prend le relais (démarches, contacts, solution d’hébergement…).
Étaient présents les membres d’associations ou d’organisations impliquées dans la lutte contre les violences conjugales, des représentants des services de l’État, des élus locaux, des citoyens engagés…
Cette table ronde était ouverte au public.
J’ai commencé par laisser la parole à deux femmes victimes pour témoigner auprès de l’auditoire, avant de céder la parole aux différents services de l’État (gendarmerie, sous-préfecture, délégation aux droits des femmes, justice). Chaque intervenant ou intervenante a pu se présenter et se décrire sa structure et les missions effectuées dans le parcours d’accueil, d’aide et d’accompagnement des victimes des violences conjugales.
L’artiste photographe morlaisien Stéphane Chartrain a accepté d’exposer ses photos pendant l’après midi pour illustrer cette problématique sociétale.
Un échange s’est alors instauré entre le public et les différents intervenants pour nourrir le débat, alimenter les pistes de réflexion afin de trouver collectivement des solutions pour lutter contre ce fléau au sein de notre société.
Tous ces éléments seront remontés au sein de l’Assemblée Nationale via la délégation aux droits des femmes et auprès de la Ministre Marlène Schiappa, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations avant le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes.