Après la journée de visites avec diverses entreprises de la circonscription, la soirée s’est terminée par un échange au sein de l’Institut Médico-Educatif de Kerdelune (Don Bosco Landerneau) entre Roland Lescure et les membres des clubs d’entreprises (Entreprendre pour le pays de Landerneau et Célia pour le pays des Abers).
Après une rapide présentation de la loi Pacte, ce fut le traditionnel moment des questions-réponses pour aborder diverses thématiques ou problématiques sur la loi Pacte : modification des seuils, simplification des procédures, financement des entreprises, innovation, Responsabilité Sociale et Environnementale (intéressement et/ou participation, création du nouveau statut des entreprises à mission).
Les thématiques fiscales et normatives furent également discutées afin de faire un bilan de la loi Pacte, de l’améliorer si besoin par des corrections nécessaires.
Pour autant, après avoir questionné l’ensemble des dirigeants d’entreprises rencontrés sur cette journée de visites et d’échanges, plusieurs remarques peuvent être formulées :
– la Loi Pacte n’est pas connue par les chefs d’entreprise, les responsables de fédérations ou les élus locaux.
– les député(e)s doivent poursuivre sans relâche les efforts pour communiquer sur les lois votées, pour expliquer à tous (citoyens et acteurs économiques) les avancées des lois, quitte à apporter des correctifs si besoin.
– la loi Egalim (Agriculture et Alimentation) ne produit toujours pas ses effets notamment à destination des agriculteurs qui ne voient pas leurs revenus augmenter !
– l’intégration des migrants économiques et plus particulièrement des femmes migrants n’est pas bien réalisée dans notre pays.
– pénurie de main d’oeuvre dans de nombreux secteurs d’activité (bâtiment, restauration, agriculture…).
– Tous les chefs d’entreprise expriment les mêmes inquiétudes et difficultés pour recruter, attirer des élèves ou des jeunes vers des secteurs méconnus des familles et du système scolaire (industrie ou métallurgie, machinisme agricole, codage informatique, restauration, bâtiment, maintenance industrielle, services à la personne…). Il faut revaloriser les métiers manuels et l’apprentissage !
– il faut simplifier les normes administratives, fiscales et juridiques pour permettre aux entreprises de s’implanter sur nos territoires, de se développer et créer des emplois.
– Le financement des entreprises et surtout des toutes petites entreprises est jugé difficile sans avoir de fonds propres au démarrage ou à la création.
– toutes les lois votées pendant cette mandature seront évaluées pour en mesurer les effets dans notre pays.